Avant que j’entre en Fac, on m'a demandé ce que je voulais faire plus tard. En fait, on me parlait de Métier. Enfin, plus précisément de débouchés. Il fallait déjà que je pense à « gagner ma vie ». Histoire de rentrer dans une case, claire et comprise de tous, jusqu’à la retraite. J’ai eu l’impression qu’entrer dans la vie active c’était sortir de ma vie tout court. Que j’allais devoir m’éloigner de mes envies et de mes rêves pour rentrer dans le tiroir. Affaire classée ? Très peu pour moi …
Du coup, naturellement, au seuil de mes 20 ans j’ai pris en main ma vie et j’ai osé. J’ai décidé d’aller voir ailleurs si mon parcours (atypique) et mon projet (singulier) étaient un handicap … ou une opportunité ! J’ai choisi de quitter les bancs de ma Fac de langues, ses néons blafards et ses amphis poussiéreux pour m’aventurer.
En 2014 donc, j’ai conçu le Projet 52 qui structurait mon premier voyage et articulait mes premiers pas de globe-trotteuse.
Un peu pour rassurer tout le monde, un peu aussi parce que j’ignorais qu’on pouvait faire autrement, mon premier voyage était un modèle d’organisation. Au fil des mois toutefois, j’ai compris que voyager au long cours ce n’est pas planifier chaque escale et chaque jour ; que les objectifs, s’ils sont (probablement) nécessaires doivent être une étape et non la destination ; que l’imprévu pimente l’aventure et qu’il serait dommage de s’en passer.
Depuis, je voyage majoritairement seule ; pour mieux rencontrer l’autre. Pour n’avoir d’autre choix que de me fondre dans le paysage et m’adapter aux situations et aux gens. Pour ne pas avoir des impressions mais du vécu. Pour partager et comprendre. Écouter et répondre.
Depuis, je photographie le monde et j’en fais un livre par voyage. J’apprends à me libérer des techniques que l’on m’a enseignées. J’apprends à cultiver mon instinct, à affiner ma sensibilité et à donner plus de place à ma créativité et à mon regard … sur le vif.
Depuis, je m’arrête souvent. Je prends le temps de contempler et celui de comprendre. Je m’aventure, m’expose et prends des risques pour vivre pleinement l'aventure. Je me fonds dans le quotidien de familles qui m’invitent plusieurs semaines à partager leur vie. Leur vraie vie, sans chichis ni faux-semblants.
Depuis, dès que cela est nécessaire et possible je travaille (puisque le Programme vacances-travail -PVT- le permet) . Loin de la France, je découvre de nouveaux modèles et relève de nouveaux défis. J’enrichis mon CV de compétences nouvelles acquises dans des emplois que je n’aurais probablement jamais obtenus chez moi et j’apprends aussi que l'impossible n'est pas une fatalité.
Ce qui n’a pas vraiment changé, c’est ma vision minimaliste du voyage. Je fais avec peu. Ça a plein d’avantages surtout quand tout ce qu’on possède au monde tient dans un sac de 60 litres et puis, ça permet de prolonger le voyage, d’être plus libre. Alors que la plupart des tourdumondistes disposent de 10k€ par personne et par voyage, je tiens deux ans avec 9000€ ce qui me permet de développer ma créativité et de sortir des sentiers battus. De fait, je ne vais pas au bout du monde pour sauter en parachute ; je ne nage pas avec les dauphins et je ne randonne que rarement les chemins les plus connus … mon sac à souvenir à moi, il est composé de visages qui ont un nom et d’une histoire commune qu’on s’est créée : des rires qu’on s’est offerts et de larmes qu’on a partagées.
Le Projet 52 c’est une époque de ma vie et un regard sur mon évolution en tant que femme, que photographe, que globe-trotteuse.
Merci de votre visite
Just before attending College I was asked: « And now, what will you be doing with yourself? What are your plans? ». In fact, the real question was: what job would I be doing? My answer was to cover from the day I was asked until it was time to retire… That was a shocker. Did entering the Workforce mean withdrawing from life? Having no other choice but to give-up my ambitions and stop dreaming … Just to "make a living and fit-in"? One might think that would close the case. Well, not me.
So obviously, as I turned 20, the plans I made, had to make sense to me : Dare and ventured outside my comfort zone. I decided to investigate: would my (unusual) curriculum and (unconventional) plan be an obstacle or an advantage outside my home country? Good-bye dusty, unexciting neon-lit lecture halls; hello sunlight and adventure.
In 2014, I imagined Project 52 to frame my very first one year journey. Because I didn’t know better and also because it reassured everyone, I planned every single detail months ahead and had a very documented schedule only to understand, in no time, that long-distance journeys don’t work that way. Nope! You don’t have to plan every stopover and your agenda can be void not only for hours… but for days in a row. I gathered that although we (might) need to set goals, by no means they are a final destination; at most, pretty cool stepping stones along the way. I also learned that when the unexpected happens (because it does happen) it just spices up the journey… so, why bother?!
So, ever since 2014… I’ve been traveling. Mostly alone because it makes getting together so obvious and vital. Being alone gives me no other choice but to blend-in and adapt; it involves not falling for clichés, and taking time to share, listen and respond.
Ever since… I’ve been taking pictures of the World, Nature, people and assembling those I cherish in a printed book I sell online as a way to fund my travels. In doing this, I learn to forget what I was taught in terms of technique so as to free my instinct, explore my emotions, stimulate and train my eye… on the go.
Ever since… I make time to stand still and observe what’s around. I try to understand to be in harmony with one's self. I learn on the Road. With those families who host me during a few weeks, I share real every day ups and downs and learn so much more about each country, each people I encounter.
Ever since… whenever it’s necessary and possible, I get a paid job (with the Work-Travel Visa). Far from France, I am challenged by different Laws, expectations, methods. Doing jobs I probably wouldn’t have been hired for in France all adds to my resume and, along the way I discover that impossible is just a point of view…
What hasn’t changed is my frugal way of traveling. I do with less because it makes sense, especially when all your belongings fit in a 60 liter bag…
Plus, spending less means that I can travel longer. Most globe-trotters I met have a 10k€ budget per person and per year. I live two years with 9000€.
Which means I’m creative and think outside the box a lot.
In short, I don’t travel the World seeking skydiving or bungee jumping. I don’t swim with dolphins and I seldom hike famous trails… my way of traveling is all about faces that I can name, stories, laughters and the tears that we shared.
Project 52 is a time in (my) life; it marks my evolution as a woman, a photographer and a world-traveler.
Thank you for visiting my website.
Traduction/translation : Vee V.
UNE FILLE
ONE GIRL
26 ans, photographe, originaire du Sud-Ouest
Instruite en famille de la 4è à la 1ère, je m’engage spontanément dans la vie de la cité, participe aux chantiers de jeunes volontaires pendant deux ans, deviens bénévole au Restos du coeur, à la Prévention routière et suis nommée IDSR (Intervenant départemental de sécurité routière) par la Préfecture de l’Ariège pendant un an.
Passionnée de photo, j’entreprends en 2009 des études dans ce domaine et réalise, à la fin de mon cursus, qu’un passage par la fac serait probablement un plus. J’obtiens le DAEU (Diplôme d’accès aux études universitaires) en 2013 et suis admise en LEA (Langues Etrangères Appliquées) à l’Université Jean-Jaurès de Toulouse à la rentrée suivante ; j’y apprends l’Anglais et le Russe.
L’expérience s’avère moins convaincante que prévu et, pour ne pas perdre le bénéfice de mes acquis tout en continuant d’apprendre mais dans un contexte plus positif, je décide de poursuivre des études à l’étranger. Stoppée net par le prix des universités, je cherche alors des alternatives et tombe sur une solution alliant petit-budget et grandes ambitions : le PVT*
*Programme Vacance Travail
26 years old, photographer, native of South France
I was home-schooled during the last 4 years of high-school and instinctively decided to volunteer for non-profits in my region as early as age 12. I was actively committed to the French Youth Voluntary Service for two years in a row; I joined the Restos du Coeur (a charity to help the homeless); later I took part in the Prévention routière (road safety non-profit) and was appointed speaker by the Prefect of the Ariège during a year; my task was to participate to awareness campaigns during school hours and instruct children aged 7-11.
Photography was a hobby of mine and I decided to take a class in 2009. When I ended the curriculum, I gathered attending College would be a plus so I took, and passed, the DAEU (an equivalent to the French Baccalaureate) which led me straight to the Jean-Jaurès Toulouse II University in 2011; there, I took English and Russian classes.
The experience proved to be much less inspiring than expected. However, I did not want to lose the benefit of my past accomplishments and was determined to continue learning, but in a more positive context. I decided to pursue my studies abroad. But the cost of College outside France stopped me short and I sought for alternatives. That’s when I heard about the Work-Holiday Visa: an innovative solution that combines low budget and high ambitions.
UN PROJET
ONE PROJECT
1 année à l'étranger et un livre photo.
Concrètement, parmi les dizaines de photographies prises quotidiennement, le cliché le plus significatif sera choisi hebdomadairement pour répondre à une thématique précise. Ces 52 photos, une par semaine donc, composeront le livre qui donne son nom au "Projet52".
En plus de la publication annuelle d'un livre de photos, je diffuse de manière mensuelle une chronique sur le site partenaire Azinat.com ainsi que la newsletter Goingwest, le webzine du Projet52.
Mise en ligne tous les mois sur mon site elle a pour objectif de partager mon quotidien de globe-trotteuse et pourquoi pas, encourager des jeunes de condition modeste, comme moi, à franchir le pas et expérimenter de nouveaux possibles à l'étranger.
When I started Project 52, I had a photo-essay in mind. It was intended to answer very precise questions about everyday life in the Working-Holiday Program-partner-countries I planned to visit. Soon, I discovered that long-term trips are difficult to map out way ahead of time; so I changed my plans. The photo-essay became a monthly newsletter that I put online. It relates my everyday life and feed-back and hopefully encourages youngsters who, like I, have limited means, to give globe-trotting a try.
I haven’t given up on the idea of publishing a photographic road-book, so I will keep on working on that. Basically, I choose « the » picture among the hundreds I take daily that best illustrates the week. 52 weeks; 52 pictures = Project 52.
Cap sur les pays anglophones !
Dans un premier temps je me dirige exclusivement vers des pays anglophones et signataires des accords PVT avec la France (Canada, Nouvelle Zélande ...) qui auront le double objectif de me permettre de travailler légalement et de devenir bilingue dans un milieu professionnel en un temps minimal.
Dans un second temps, et une fois riche de ces premières expériences, je souhaite élargir mon champ d'action, sortir de ma zone de confort et m'envoler vers des pays dont la langue anglaise est secondaire. L'Europe, l'Amérique du Sud, l'Asie ...
Pour ma première expérience en PVT, je choisi le Canada, où je séjournerai 1 an, puis les Etats-Unis qui m'accueilleront 3 mois.
Pour ma seconde expérience en PVT, je m'envole vers la Nouvelle Zélande avec un arrêt d'un mois dans l'Ouest Américain.
Experimenting the Work-Travel-Program in Canada first is just a matter of personal comfort because I had already lived in Quebec for six months in 2004 and another month in 2011.
Why Canada? I wanted to see the Aurora Borealis in the far North and the whales in Tadoussac, QC, but even more so to improve my English. In real life, I saw Aurora Borealis and I did get to see whales at Cap Bon Désir. During the 14 months of my Canadian journey, (3 of which I spent in the US), I did improve my English and did prepare for a full year of « No French At All » in New-Zealand.
When my Canadian visa expired I made a quick stop in France; I plan on flying to New-Zealand during the Summer 2016. My plan is to live there twelve to fifteen months with three goals: find a job; polish my English; take pictures of the two islands for a second book « 52 New-Zeland ».
UN PAYS
ONE COUNTRY
UN LIVRE
ONE BOOK
Etape enthousiasmante dans la vie d’un photographe, la publication d’un livre est l’occasion de présenter son travail et de le confronter à de nouveaux regards.
Une première édition de mon livre « Amériques» est disponible à la vente. Il retrace en 52 clichés les milliers de kilomètres parcourus entre le Canada et les Etats-Unis.
Mon second livre "Aotearoa" retrace ma route en Nouvelle Zélande.
Cliquez sur TRIPLINE et suivez moi pas à pas.
From where I stand, I see nothing that could be more exciting in a photographer’s life than to publish a book, share his work and confront it to novel reviews.
A limited edition of my book « Americas » and "Aotearoa" are awailable on sale.
Click on TRIPLINE and floow me step by step.
FINANCEMENT DU PROJET
CROWDFUNDING
En 2014, quelques mois avant mon départ pour le Canada j’entreprenais un projet de financement participatif. Dans un soucis de simplicité, la cagnotte en ligne du Projet52 a été créée sur leetchi.com pour récolter en toute sécurité les contributions de ceux qui me croyaient capable de cette fabuleuse aventure.
La cagnotte est toujours active et le Projet52 compte à ce jour 27 contributeurs, 5 partenaires dont un artiste, une association, une entreprise et deux journaux locaux. Merci.
Vous pouvez, si vous le souhaitez, soutenir mon projet de manière simple et sécurisée.
De plus, en achetant mes livres photos vous contribuez directement à la cagnotte du Projet52 et à mes aventures du bout du monde !
In 2014, a few months before my departure to Canada, I launched a Crowdfunding campaign. To make things easy for everyone, contributions of all those who believed me capable of this fabulous adventure, are on leetchi.com a highly secure and international funding platform.
To date, I have had 27 contributors, 5 partners including one artist, one charity, one company based in Paris and two local newspapers. Thanks to each of them, almost 2000€ were raised. Thank you.
If you want to support my project in New-Zealand, you can easily do so via my online money pot on leetchi.com. Plus, buying my books is just another way of contributing to Projet52 and my adventures around the world.
POURQUOI ME FINANCER ?
• Parce que mon projet vous enthousiasme.
• Parce que je suis déterminée
• Parce que j’ai un projet concret qui mobilise mes apprentissages et valorisent mes acquis.
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• Because I have a clear-cut project that complements both my academic and personal knowledge and enhances my accomplishments.
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ILS EN PARLENT
PRESS REVIEWS
Février 2017 - Margaux Vallet Cap au Sud de la Nouvelle Zélande
Mes chroniques mensuelles sur www.azinat.com
Vivre ailleurs à 20 ans
Les péripéties de Margaux au Canada ... acte II
Parution 3 mai 2016 - Margaux la jeune Ariégeoise qui s'expatrie par amour de la photo
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